Littérature étrangère

"Je cherche de vraies voix et des histoires singulières, qui accrochent et se distinguent par la façon dont elles sont racontées", annonce Deborah Druba, directrice éditoriale de Kero, désormais filiale d’Hachette. Arrivée en septembre 2014 pour seconder Philippe Robinet, le fondateur, elle a pour mission de développer la littérature étrangère "avec un souci d’éclectisme comme le veut le catalogue de la maison". "On ne se refuse rien", commente-t-elle, rappelant qu’elle a publié en mars un document, Je voulais juste vivre, de la Nord-Coréenne Yeonmi Park.

Après L’ours de la Canadienne Claire Cameron, en janvier, son coup de cœur est un roman de l’Allemande Dörte Hansen, A l’ombre des cerisiers, vendu à 400 000 exemplaires en Allemagne, sur deux générations de femmes réfugiées à la campagne, en butte à l’hostilité du village, suivi en juin d’Idaho de l’Américaine Andria Williams, l’histoire étouffante d’un couple sur une base militaire en 1959. Pour la rentrée, on découvrira Je m’appelle Leon, le premier roman "émouvant et jubilatoire" de la Britannique Kit de Waal (août), et Un fauteuil (roulant) pour deux de l’Américain Dan Marshall, le portrait d’une famille portée sur l’alcool et les jurons en plein fief mormon (octobre). Sans oublier deux polars, soit 25 titres par an au lieu de 20. Claude Combet

01.04 2016

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