«Les ventes de livres ont baissé, mais le recul est en partie masqué par la progression des prestations de services: cessions de droits, abonnements, ventes en ligne, etc.», explique Joëlle Tubiana, associée du cabinet KPMG, cabinet d'audit et de commissariat aux comptes, qui a présenté cette semaine devant la commission Economie du Syndicat national de l'édition sa synthèse de l'étude des bilans des maisons d'édition.

L'étude porte sur les bilans 2011 de 189 maisons, triées par secteurs. Il manque toutefois Editis et La Martinière, qui ne publient pas leurs comptes. Les diffuseurs-distributeurs (filiales de groupe ou sociétés indépendantes) et les clubs ne sont pas retenus dans le périmètre, de même que les filiales étrangères, précise Joëlle Tubiana.

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Voir également «Evolutions contrastées entre les groupes et les indépendants», Livres Hebdo 939 du 1er février 2013, p 48