Dans un premier temps, les préfets de chaque département devront récupérer les documents, les photocopier, avant de confier ces duplicatas à la BNF. Les originaux seront conservés dans les archives départementales. A terme, la mission Grand débat espère rendre ses archives publiques, après avoir anonymisé les témoignages.
Un processus complexe
Les centaines de milliers de pages manuscrites seront ensuite scannées grâce au système de numérisation de l’institution, capable de traiter entre 15 et 25 millions de pages chaque année. Les documents dactylographiés passeront par une "océrisation", c’est-à-dire qu’ils seront transformés en fichiers textuels grâce à un logiciel de reconnaissance optique de caractère. Les courriels adressés à l’Elysée et à Matignon dans le cadre du grand débat auront le droit au même traitement.
Une fois photographiés, les documents manuscrits seront transmis à un prestataire chargé de les dactylographier, afin de pouvoir manipuler les données et faire de la recherche par mots. Ensuite, le cabinet de conseils Roland Berger supervisera l’analyse des documents qui devrait permettre de dégager les tendances et la tonalité qui émergent des contributions des citoyens. Le résultat sera transmis à la mission Grand débat au mois de mars.