Daïva Malo, Espace culturel E. Leclerc, Rezé

Notre centrale, le Galec, explique Daïva Malo (Espace culturel Leclerc de Rezé, en Loire-Atlantique), nous propose chaque année d'assister fin mai, à Paris, à deux jours de réunion au cours desquels les éditeurs viennent nous présenter leurs nouveautés de la rentrée. Nous sommes en général une centaine à y assister. Mais avant ces rencontres, je fais une première sélection des titres qui m'intéressent à partir d'Electre qui offre un bref résumé des ouvrages. Ces deux sources d'information me permettent d'affiner mes choix et de cibler mes demandes d'épreuves. Du coup, quand je pars en vacances, je bourre la caravane de textes et je lis tout l'été ! Quand je ne retourne pas dans mon pays, en Lituanie. »

Reconnaissant avoir eu un coup de cœur pour le premier roman d'Estelle-Sarah Bulle, Là où les chiens aboient par la queue, « une histoire de famille avec un arrière-fond historique, comme j'aime en lire », la libraire observe qu'en magasin « la rentrée suit chaque année un rythme assez régulier. Une effervescence se fait sentir après le 15 août, car les gens viennent chercher les auteurs qu'ils attendent, ce qui a été le cas avec Jérôme Ferrari, Maylis de Kerangal, ou encore Amélie Nothomb, qui conserve son lectorat de manière extraordinaire. Puis, avec la rentrée scolaire, l'effervescence retombe début septembre, avant de reprendre de plus belle fin octobre avec les prix littéraires. »

Dans ce contexte, Daïva Malo ne cache pas son étonnement de voir « arriver des produits de Noël de manière toujours plus précoce, et pour la première fois cette année dès septembre ! ».

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