L'ile aux chiens, le nouveau film (d'animation) de Wes Anderson, est sans aucun doute le plus attendu. A travers un hommage à la culture japonaise, le réalisateur de Fantastic Mr. Fox et The Grand Budapest Hotel, signe une fable ironique, décalée et mordante. C'est sans aucun doute le film le plus engagé et le plus subversif du cinéaste. Tous les canidés, soi-disant dangereux pour l'espèce humaine, sont rejetés sur une île à l'écart d'une ville gérée par une dynastie corrompue et despotique. On peut y voir facilement une parabole avec la situation des réfugiés de par le monde.
Wes Anderson est un cinéaste culte. Capricci a publié en août dernier Lettre à Wes Anderson, une analyse de l'œuvre du plus parisien des Texans, signée Marc Cerisuelo. Ynnis éditions a sorti le 7 mars un dossier spécial, Fantastic Mr. Anderson, de son "fanzine" Rockyrama. L'éditeur britannique Abrams, publiera fin août dans sa collection dédiée au réalisateur, un beau livre Isle of Dogs de Lauren Wilford et Max Dalton, qui explorera les coulisses du film, avec des anecdotes de Wes Anderson. Enfin, pour les amoureux des chiens, Taschen a prévu le 9 mai une anthologie de 688 pages, The Dog in Photography: 1839- Today, de Raymond Merritt et Miles Barth, un hommage en 400 photos du plus fidèle ami de l'homme.
L'Affaire Rodney King a inspiré de nombreux romans comme Six jours de Ryan Gattis (Fayard, 2015) ou Dans la ville en feu de Michael Connelly (Calmann-Lévy, 2015). Le racisme aux Etats-Unis a fait l'objet de plusieurs essais où l'affaire Rodney King est évoquée comme Ségrégation raciale aux Etats-Unis : six portraits de stars d'Anne-Marie Métainier (L'Harmattan, 2017) ou Black Lives Matter: le renouveau de la révolte noire américaine, de Keeanga-Yamahtta Taylor, qui parcourt la discrimination des Afro-Américains depuis 1960 (Agone éditeur). Sans omettre Une colère noire: lettre à mon fils, de Ta-Nehisi Coates, National Book Award 2015, paru en France chez Autrement, avec une préface d'Alain Mabanckou.