Premier roman du traducteur Thierry Decottignies,
La Fiction Ouest (Le Tripode, à paraître 3 janvier) campe le décor d’un parc d’attraction qui n’a rien d’attractif. Le narrateur, envoyé dans un mystérieux lieu nommé "Ouest", se trouve plongé dans un univers où règne la folie et l’oppression et dans lequel chacun perd progressivement ses repères.
"Ouest est tout autant un camp d’instruction qu’un parc à thème, un abattoir, un bagne, une secte, un lieu d’un rituel continu d’anéantissement", décrit l’auteur dans un
entretien mis en ligne par son éditeur, précisant ses inspirations puisées chez Franz Kafka, Georges Perec et Georg Büchner.
A ces références littéraires s’ajoutent les écrivains dont Thierry Decottignies, né en 1980 et résidant actuellement à Berlin, a traduit les œuvres : on lui doit celle de plusieurs ouvrages du britannique Tom MacCarthy, parus chez Hachette Littératures (
Et ce sont les chats qui tombèrent, 2007 ;
Les cosmonautes au paradis, 2009) et plus récemment chez l’Olivier (
C, 2012 ;
Satin Island, 2017) ainsi que la traduction des textes de l’américain Ben Marcus aux éditions du Sous-sol (
L’alphabet de flammes, 2014 ;
Quitte la mer, 2017) ou encore du roman
L’étang, de Claire-Louise Bennett (l’Olivier, 2018).