La Rafle, au cinéma comme en librairie

La Rafle, avec Gad Elmaleh.

La Rafle, au cinéma comme en librairie

La Rafle retrace la tragique persécution des Juifs parisiens en juillet 1942, enfermés au Vélodrome d'Hiver avant d'être déportés. De nouveaux ouvrages sont édités en complément du film.


Par Vincy Thomas
avec vt Créé le 17.01.2014 à 09h36

A l'occasion de la sortie dans les salles de cinéma mercredi 3 mars du film de Roselyn Bosch, La Rafle, de nombreux livres sont édités ou réédités depuis quelques semaines.

Cette fresque restitue pour la première fois en images l'épisode historique de la rafle du Vélodrome d'hiver en juillet 1942. Le film, émouvant, utile et pédagogique à défaut d'être complètement réussi cinématographiquement, retrace le parcours de quelques familles juives, de leur expulsion montmartroise aux trains de la mort en passant par le camp de Beaune (Loiret).

La Mairie de Paris a décidé de réimprimer 10 000 exemplaires du livret 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vélodrome, ouvrage de 80 pages rédigé par le résistant Adam Raisky. Le livret, qui sera distribué gratuitement aux collégiens et lycéens, est intégralement téléchargeable sur le site internet de la Ville de Paris.

Les éditions Le Manuscrit publient pour leur part Evadée du Vel d'Hiv, d'Anna Traube, rare victime à s'être échappée des Nazis lors de cette traque.

Tallandier réédite La grande rafle du Vel d'Hiv, 16 juillet 1942, étude publiée pour la première fois en 1962, coécrite par Claude Lévy et Paul Tillard.

Chez Oskar jeunesse, Philippe Barbeau et Annette Krajcer imaginent un roman, Le dernier été des enfants à l'étoile : 1942, une rescapée se souvient, à partir de la vie d'Annette Krajcer, rescapée de la rafle.

Annette Muller a rédigé ses souvenirs dans La petite fille du Vel d'Hiv, avec une préface de Serge Klarsfeld. L'ouvrage est paru au Centre de recherche et de documentation sur les camps d'internement et la déportation juive dans le Loiret.

En mai prochain, Zulma sortira Vent printanier, d'Hubert Haddad, roman qui regroupe quatre histoires, entre réel et fiction, lors de cette opération où 13 000 juifs furent déportés.

Enfin, signalons que le roman de Tatiana de Rosnay, Elle s'appelait Sarah (Héloïse d'Ormesson), qui raconte le calvaire d'une gamine de 10 ans arrêtée par la police française lors de cette rafle, a été adapté au cinéma. La sortie est prévue dans les prochains mois.

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