Le
Journal du Dimanche et France Inter ont annoncé ce vendredi 23 août une sélection commune de douze romans, français et étrangers, parmi les 555 ouvrages attendus à la rentrée.
Romans françaisFaber, Le destructeur de Tristan Garcia (Gallimard)
Lauréat du prix de Flore pour son premier roman
La meilleure part des hommes (Folio, 2008), l'écrivain raconte l'histoire, dans les années 1980, de Madeleine et Basile. Ils rencontrent Mehdi, un orphelin qui se fait appeler Faber. Une amitié sans faille les unit jusqu'à la fin de leur adolescence. Ils se retrouvent en 2011. (
finaliste pour le prix du roman Fnac)
Palladium de Boris Razon (Stock)
Le premier roman du directeur Transmedia/Nouvelles Ecritures de France Télévisions met en scène un homme qui se retrouve totalement paralysé et privé de ses sens. Il plonge dans un voyage intérieur sur les traces de son passé, un univers halluciné, effrayant et orgiaque.
Les Evaporés de Thomas Reverdy (Flammarion)
Reverdy est notamment l'auteur d'un cycle:
La montée des eaux (2003),
Le ciel pour mémoire (2005) et
Les derniers feux (2008 - Prix Valéry Larbaud), tous publiés au Seuil. Son livre raconte l'histoire, à San Francisco, d'un homme recontacté par son ancien amour. Celle-ci sollicite le détective privé pour l'aider à retrouver son père. (
finaliste pour le prix du roman Fnac)
Nue de Jean-Philippe Toussaint (Editions de Minuit)
L'écrivain belge termine ici sa série, composée de
Faire l'amour, Fuir (Prix Médicis 2005),
La Vérité sur Marie (Prix Décembre 2009), tous édités par Minuit. Dans ce dernier volet, Marie termine le défilé de sa collection automne-hiver par une robe de miel habillant un mannequin nu, suivi d'un essaim d'abeilles. (à paraître le 5 septembre aux éditions de Minuit)
L'Invention de nos vies de Karine Tuil (Grasset)
Auteure notamment de
La domination (Grasset), elle met en scène Sam Tahar, un avocat redouté. Mais sa réussite repose sur une imposture car, pour trouver sa place sociale, le jeune homme a pillé la vie de son meilleur ami, un écrivain raté en couple avec une mannequin. Ce trio était complice, il y a 20 ans. A l'occasion de retrouvailles, l'avocat est rattrapé par son passé: il s'appelle en fait Samir, enfant des cités.
Romans étrangersConfiteor de Jaume Cabré (Actes Sud)
Professeur et écrivain espagnol, auteur de scénarios pour la télé et le cinéma, son ouvrage raconte l'histoire d'un homme qui écrit à la femme de sa vie alors que sa mémoire vacille.
Canada de Richard Ford (L'Olivier)
Lauréat du Pen/Faulkner Award et du prix Pulitzer en 1996 pour son roman
Independance (édition de l'Olivier, 1996), Ford met ici en scène, dans le Montana des années 1960, Dell Parsons. Il a 15 ans lorsque ses parents commettent un hold-up, pour rembourser un créancier menaçant. Le braquage échoue, ses parents sont arrêtés, et Dell a le choix entre la fuite ou l'orphelinat. (
Prix Lucien Barrière 2013)
Esprit d'hiver de Laura Kasischke (Christian Bourgois)
Ecrivaine et poétesse américaine, il s'agit de l'histoire d'une femme, Holly, et de sa fille adoptive Tatiana. Holly se retrouve seule avec elle, son mari étant bloqué par le blizzard. La journée va vite tourner au cauchemar pour la mère.
Une rançon de David Malouf (Albin Michel)
Cet écrivain australien a été récompensé par le prix Femina Etranger en 1991 pour
Ce vaste monde et le prix Booker en 1993 pour
Je me souviens de Babylone (publiés chez Albin Michel). Il réinterprète ici une des scènes les plus célèbres de la littérature tirée de
L'Illiade d'Homère quand, au cours du siège de Troie, Achille tue Hector.
Mudwoman de Joyce Carol Oates (Philippe Rey)
Elle a récemment publié
Blonde (Stock), inspirée de la vie de Marilyn Monroe. L'auteure raconte ici le destin d'une enfant trouvée dans un terrain vague et qui va connaître un destin exceptionnel, à la tête d'une université réputée. Mais elle se laisse happer par le tourbillon destructeur de son enfance et sombre dans la folie. (à paraître le 3 octobre chez Philippe Rey)
Deux hors listeLa fin de l'homme rouge de Svetlana Alexievitch (Actes Sud)
Le livre détaille la tragédie qu'a représentée l'URSS et décrit cette grande utopie à partir de la petite histoire. (à paraître le 4 septembre chez Actes Sud)
Miroir des princes de Michel Schneider (Flammarion)
Psychanalyste et écrivain, il collabore aux pages littéraires du
Point.
Morts Imaginaires (2003) a obtenu le Prix Médicis de l'essai et
Marilyn dernières séances le Prix Interallié (2006). Cet essai montre comment le narcissisme a pris le pouvoir et relégué la notion de bien public. La confusion entre vie publique et vie privée, intérêt propre et intérêt général menace la République en consumant peu à peu tout vivre en société. (à paraître le 18 septembre chez Flammarion)