Le site de Première n'a pas totalement été convaincu par cette "adaptation télévisuelle bien moins spectaculaire" que le film du réalisateur coréen Bong Joon-ho, qui avait porté la bande dessinée sur le grand écran en 2013. La série "roule au ralenti" pour les Inrocks, pour qui la production de Netflix "dilue son potentiel formel et sa charge politique dans un roulement scénaristique monotone".
Le Point Pop est plus enthousiaste: "S'appuyant sur une bande-son arty et baroque qui mêle le groupe pop français Juniore à Murray Head, cette première saison (une deuxième est déjà annoncée) finit par composer, par petites touches, une trahison plutôt heureuse de ses inspirateurs", écrit le critique Romain Brethes.
La presse américaine, elle, n'a guère goûté ce reboot. Le critique du New York Times est on ne peut plus clair : "L'action est routinière, l'intrigue dramatique tend vers le banal et le sentimental, et le symbolisme social de la division des classes et de la technocratie, bien qu'intelligement brossés, ne sont pas assez engageants ni cohérents pour que l'ensemble tienne la route".
Le second tome du prequel du Transperceneige, intitulé Extinctions, dessiné par Jean-Marc Rochette et scénarisé par Matz, paraîtra le 3 juin prochain chez Casterman.