Absence d’offre de reprise, climat social détérioré, trésorerie insuffisante : en quelques mots définitifs, le tribunal de commerce de Troyes a constaté à la mi-novembre que la situation de la Sirc était sans espoir et a prononcé la liquidation de ce qui fut la plus grande entreprise de reliure de France. Elle a compté jusqu’à 500 salariés, et en employait encore près de 90 lors de cette seconde liquidation. La précédente, en 2011, avait été suivie d’une reprise, soutenue par des clients, des imprimeurs et les pouvoirs publics qui avaient apporté leur soutien, en vain. La Sirc s’était notamment spécialisée dans la reliure de gros ouvrages, toutefois insuffisant pour assurer l’équilibre de l’activité. Elle ne disposait plus que de "machines manuelles anciennes non compétitives" ou d’autres tout aussi anciennes "destinées à de grandes séries inadaptées au marché actuel", souligne un courrier accablant adressé au mandataire judiciaire. H. H.