La Sofia est chargée de gérer les droits liés au programme de réédition numérique des livres indisponibles en version papier, et publiés avant le 1er janvier 2001. Deux auteurs opposés à ce projet ont déposé un recours au Conseil d'Etat, qui a interrogé la CJUE. Dans son arrêt, celle-ci estime que cette numérisation contrevient, dans son dispositif actuel, à la réglementation européenne sur le droit d'auteur, mais elle admet le consentement implicite sur lequel elle repose, à condition que les auteurs soient individuellement informés de l'inclusion de leur œuvre dans ce programme. Le Conseil d'Etat doit maintenant transposer cette décision dans son propre arrêt, attendu d'ici trois à six mois.
"Les auteurs qui maintiennent leurs livres en gestion collective dans ReLIRE [la base où sont listées les œuvres en réédition numérique, NDLR] sont invités à communiquer à la Sofia leurs informations personnelles, afin de faciliter la distribution des droits à venir" ajoute la Sofia. Elle rappelle "que ceux qui le souhaitent peuvent, à tout moment et sur simple demande auprès de ses services, retirer du dispositif tout ou partie des titres qui y figurent".