Québec

L'abolition des frais de retard pour encourager la fréquentation en bibliothèque

L'abolition des frais de retard pour encourager la fréquentation en bibliothèque

Les bibliothèques québecoises sont de plus en plus nombreuses à supprimer les frais de retard  pour encourager la fréquentation des établissements touchés par la crise sanitaire.

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Par Alexiane Guchereau
Créé le 18.08.2020 à 20h07

De plus en plus de bibliothèques québecoises optent pour l'abolition des frais de retard afin d'encourager la fréquentation des lieux, à l'instar des établissements de la Nouvelle-Ecosse, rapporte Radio-Canada."On veut que les gens puissent venir à la bibliothèque, peu importe leurs moyens financiers", explique à la radio Denis Chouinard, président de l'Association publique des bibliothèques du Quebec (ABPQ).

L'association soutient que "les frais de retard peuvent constituer une barrière économique qui entrave l’accès aux ressources et aux services des bibliothèques pour les personnes financièrement défavorisées au sein de nos communautés, en particulier les mineurs".

La fréquentation augmente

Pour convaincre les établissements réticents, elle rappelle que lors de la campagne d’amnistie en 2017, lancée à l'occasion du 375ème anniversaire de Montréal, 4327 documents avaient pu être retournés et 5342 personnes avaient recommencé à fréquenter les bibliothèques publiques après une absence de six mois ou plus et avaient pu renouveler leur carte d’abonné grâce à l’effacement de leurs frais.

Pour suivre l'évolution du mouvement, l'ABPQ propose une carte interactive sur son site qui regroupe les établissements concernés. Selon le document, plus de 148 bibliothèques publiques de la province, soit 16% des lieux de lecture publique, ont déja adopté la mesure. Celles qui souhaiteraient mettre le dispositif en en place et inscrire leur nom à la carte peuvent remplir le formulaire.

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