“La littérature de jeunesse demeure mal connue, déplore l’association des libraires Sorcières. Elle est aujourd’hui la cible de personnes ignorantes de la diversité qui en fait sa richesse, des interrogations qui aident l’enfant à se construire, des réponses qui alimenteront ses réflexions, des idées qui nourriront l’homme ou la femme qu’il deviendra.”
“Nous ne pouvons avoir que du mépris pour de tels agissements, poursuit l’ALSJ. Le regard porté sur ces livres est volontairement dévoyé à des fins polémiques. En plus de l’ignorance dont ils font preuve, de la méconnaissance de l’univers de la littérature jeunesse, de la pédagogie, du bon sens et de l’humour, ils portent des accusations absurdes pour des livres, des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs reconnus et plébiscités dans toutes les bibliothèques et écoles de France.”
Le communiqué souligne que “dans nos librairies nous défendons une littérature de qualité, par la tenue des textes et par la créativité de l’illustration, assure l’ALSJ. En tant que libraire, nous sommes fiers de la variété des livres que nous proposons, qui se manifeste autant par la richesse des thématiques abordées que par la diversité de points de vue et des modes d’expressions. Nous avons un rôle de passeurs envers les jeunes générations, ce qui implique la responsabilité de défendre cette richesse et de la valoriser auprès du public. Ceci afin que les enfants d’aujourd'hui soient des lecteurs –et des citoyens– critiques et responsables demain. Alors, aujourd’hui faisons en sorte qu'aucun livre ne soit mis à l’index au motif qu’il dérange la sensibilité de nos hommes politiques !”