Alors que le Brexit reste programmé au 29 mars, plusieurs essais interrogent la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Jean-Gérard Lieberherr, membre de l'association Mouvement européen, présage l'isolement du pays dans Brexit... à quand le retour ? (Descartes & Cie, 14 mars). A la recherche des origines de la crise, le journaliste italien Giuliano Da Empoli met en lumière Les ingénieurs du chaos (Lattès, 20 mars), qui ont contribué selon lui à l'avènement d'un populisme à l'origine du Brexit ou de l'élection de Donald Trump. Le ministre britannique Rory Stewart signe Les marches, aux frontières de l'identité britannique (Gallimard, 28 mars), un témoignage dans la collection « Esprits du Monde ». La montée du populisme est aussi analysée par le philosophe Peter Sloterdijk dans Réflexes primitifs (Payot, 3 avril), manifeste contre le cynisme généralisé. Le même jour, le journaliste anglais Alex Taylor livre ses réflexions sur la citoyenneté dans Mes cartes d'identité (Lattès), où il raconte comment, suite à l'annonce du Brexit, il a demandé la nationalité française. Dans Europe, nouveaux horizons (Marie B, 15 avril), le spécialiste des questions européennes Jean-Dominique Giuliani évoque à la fois le Brexit et les élections européennes. Le politologue Philippe Lemarchand propose avec Bloody Brexit (Atlande, 1er mai) une analyse géopolitique des conséquences du Brexit, que le directeur général de l'Institut syndical européen, Philippe Pochet, décrypte, lui, en partant A la recherche de l'Europe sociale (Puf, 1er mai). De son côté, Hachette Pratique n'hésite pas à publier sous la signature de Bruno Vincent, d'après Enid Blyton, une nouvelle aventure du « Club des Cinq à l'âge adulte », Le club des Cinq et le Brexit (15 mai).