Le mardi 3 septembre, l'Académie Goncourt dévoilait la première sélection de l'année 2024. Cette annonce s'est accompagnée du coup d'envoi de la 3ᵉ édition du Goncourt des détenus, auquel participeront 45 établissements pénitenciers (contre 40 en 2023).

Comme pour les années précédentes, le prix se déroulera en trois étapes. Du 14 octobre au 15 novembre, les détenus auront l'opportunité de découvrir les ouvrages et d'échanger avec les auteurs en lice lors des rencontres organisées par le Centre national du livre (CNL). Dans un second temps, 10 délibérations régionales, au cours desquelles les représentants de chaque établissement défendront leurs trois ouvrages favoris, se dérouleront du 27 novembre au 5 décembre. Les détenus délégués nationaux iront ensuite aux délibérations nationales, qui se tiendront au CNL le mardi 17 décembre au matin, avant la proclamation du lauréat. 

Avant ce processus, une rencontre aura lieu le jeudi 5 septembre au centre pénitentiaire de Laon entre le président de l’Académie Goncourt, Philippe Claudel, l’académicienne Paule Constant et le lauréat du prix Goncourt des détenus 2023, Mokhtar Amoudi pour son roman Les conditions idéales (Gallimard) et les détenus.

La sélection 

• Tout le bruit du Guéliz de Ruben Barrouck (Albin Michel)
• Paris Musée du XXI^e siècle de Thomas Clerc (Les éditions de Minuit)
• Madelaine avant l’aube de Sandrine Collette (JC Lattès)
• Houris de Kamel Daouda (Gallimard)
• Jacaranda de Gaël Faye (Grasset)
• Archipels d'Hélène Gaudy (L’Olivier)
• La désinvolture est une bien belle chose de Philippe Jaenada (Mialet-Barrault)
• Jour de ressac de Maylis de Kerangal (Verticales) 
• La vie meilleure d'Étienne Kern (Gallimard)
• Aucun respect d'Emmanuelle Lambert (Stock)
• Le Club des enfants perdus de Rebecca Lighieri (P.O.L)
• Dans ton sommeil de brute de Carole Martinez (Gallimard)
• Cœur de Thibault de Montaigu (Albin Michel)
• Les guerriers de l’hiver d'Olivier Norek (Michel Lafon)
• Vous êtes l’amour malheureux du Führer Jean-Noël Orengo (Grasset)
• Le Bastion des larmes d'Abdellah Taïa (Julliard)