Au-delà de ces annonces, la matinée a permis de présenter les principaux chiffres de l’import-export de livres en 2013, avec une balance commerciale déficitaire de 13 millions d’euros, ainsi que les nouveaux outils de traçabilité des commandes que s’apprêtent à lancer certains transitaires agréés par la Centrale de l’édition.
Sélectionner dans la production française
Mais l’essentiel de la matinée a été consacré au problème de la constitution et du suivi d’une offre de livres français pour un libraire installé à l’étranger. Invité pour l’occasion, Georges-Marc Habib, patron de L’Atelier à Paris et directeur de publication de Page des libraires, a expliqué l’aide que peuvent apporter à la fois la revue et son site Internet pour opérer une sélection dans la production éditoriale française, mais aussi pour valoriser cette dernière auprès des clients.
Dans la foulée, deux projets de sélections plus thématiques ont été présentés. L’un, mené par l’AILF (Association internationale des libraires francophones), s’inscrit dans le cadre des dix ans de la Caravane du livre et regroupe 100 titres de littérature africaine ; l’autre, présenté par l’AILF et le Bief, concerne la constitution d’un fonds européen par des libraires européens.
Enfin, des libraires ont rendu compte d’initiatives de coopération interprofessionnelle réussies, d’une part en Côte d’Ivoire avec les Journées nationales du livre pour enfant, d’autre part en Argentine avec la Nuit de la librairie à Buenos Aires.
Pour terminer cette matinée chargée, l’éditeur Antoine Gallimard est venu remettre les insignes de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres à Agnès Debiage (librairie Oum el Dounia au Caire) et à Ezequiel Izcovich (librairie Las Mil y Una Hojas à Buenos Aires).