Le Grand prix de l’imaginaire 2015 est décerné, dans la catégorie
roman francophone, à Christophe Lambert pour
Aucun homme n’est une île (Nouveaux Millénaires), qui revisite l’histoire de Cuba à travers le regard de Hemingway,
et, dans la catégorie
roman étranger, à Peter F. Hamilton pour sa série en deux tomes
La grande route du Nord (Milady).
Après cinq ans d’existence, les catégories BD/comics et manga sont supprimées, car le jury a décidé de se recentrer sur la littérature, cœur du Grand prix de l’imaginaire depuis sa création en 1974, avec pour but de récompenser “
l’ensemble de ces mauvais genres que sont la science-fiction, la fantasy, le fantastique”.
Le Grand prix de l’imaginaire a aussi récompensé des œuvres dans 8 autres catégories :
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nouvelle francophone : recueil
L’opéra de Shaya, de Sylvie Lainé (ActuSF) ;
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nouvelle étrangère : recueil
La fille-flûte et autres fragments de futurs brisés, de Paolo Bacigalupi (Au diable Vauvert) ;
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roman jeunesse francophone :
La seconde vie de d’Artagnan, de Jean-Luc Marcastel (Matagot) ;
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roman jeunesse étranger : tomes 1 et 2 de
Miss Peregrine et les enfants particuliers, de Ransom Riggs (Bayard) ;
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prix Jacques-Chambon de la traduction : Marie Surgers pour
Intrabasses, de Jeff Noon (La Volte) ;
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prix Wojtek-Siudmak du graphisme : Aurélien Police pour l’ensemble de ses couvertures en 2014, en particulier pour
L’éducation de Stony Mayhall, de Daryl Gregory (Bélial), et
Notre île sombre, de Christopher Priest (Denoël) ;
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essai :
Super-héros, une histoire française, de Xavier Fournier (Huginn & Muninn) ;
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prix spécial : Richard Comballot pour son travail de recherche sur l’imaginaire, notamment son recueil d’entretiens
Clameurs (La Volte).
La remise du prix, qui a lieu au festival
Etonnants Voyageurs à Saint-Malo depuis 2010, se tiendra le 24 mai à 18 h.