"Le Messie du Darfour" récompensé par le prix du Livre d'humour de résistance
Le 7e prix du Livre d'humour de résistance a été décerné à Abdelaziz Baraka Sakin pour son roman Le Messie du Darfour publié chez Zulma.
Lauréat
La Maison du rire et de l'humour de Cluny a attribué son 7e prix du Livre d'humour de résistance au premier roman du Soudanais Abdelaziz Baraka Sakin. Son livre, Le Messie du Darfour, traduit de l'arabe par Xavier Luffin et paru en août dernier aux éditions Zulma, suit Abderahman, jeune Soudanaise et la fille adoptive de tante Kharifiyya, qui l'a recueillie un jour de marché en lui demandant de ne jamais parler de la guerre. Un jour, elle rencontre Shikiri, jeune idéaliste enrôlé de force dans l'armée, venu en permission chez sa tante Kharifiyya. Elle l'épouse et lui demande de l'aider à se venger des milices janjawids, en en tuant au moins dix.
L'ouvrage était finaliste du prix Premier roman. Il avait fait scandale au Soudan dès sa publication. Malgré le succès du livre dans son pays, l'auteur a dû se réfugier en Autriche, où il a obtenu l'asile politique. Dans son avant-critique, parue en juin dans Livres Hebdo, Jean-Claude Perrier affirme que "Le roman est drôle et tragique à la fois, enlevé, très oriental, chacun en prend pour son grade", tout en rappelant que le Soudan "est toujours plus ou moins en guerre, même s’il ne fait plus la une des journaux."
"Le rire est le salut de l'homme" explique l'écrivain dans le communiqué de la Maison du rire et de l'humour de Cluny. "Si j’utilise l’humour, c’est parce que écrire un roman est un acte artistique qui n’a rien à voir avec un rapport officiel ou un reportage; L’humour est un outil d’auteur présent dans la plupart de mes livres. C’est ma façon de mettre le malheur à distance et de laisser filtrer une lueur d’espoir", précise-t-il.
L'ouvrage était finaliste du prix Premier roman. Il avait fait scandale au Soudan dès sa publication. Malgré le succès du livre dans son pays, l'auteur a dû se réfugier en Autriche, où il a obtenu l'asile politique. Dans son avant-critique, parue en juin dans Livres Hebdo, Jean-Claude Perrier affirme que "Le roman est drôle et tragique à la fois, enlevé, très oriental, chacun en prend pour son grade", tout en rappelant que le Soudan "est toujours plus ou moins en guerre, même s’il ne fait plus la une des journaux."
"Le rire est le salut de l'homme" explique l'écrivain dans le communiqué de la Maison du rire et de l'humour de Cluny. "Si j’utilise l’humour, c’est parce que écrire un roman est un acte artistique qui n’a rien à voir avec un rapport officiel ou un reportage; L’humour est un outil d’auteur présent dans la plupart de mes livres. C’est ma façon de mettre le malheur à distance et de laisser filtrer une lueur d’espoir", précise-t-il.
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