Après un peu plus de dix ans d’existence, le phénomène Mortelle Adèle, imaginé par Antoine Dole (aka Mr Tan) avec Miss Prickly (à l'illustration pour les tomes 1 à 7 avant son remplacement par Diane Le Feyer en 2014), se décline en un nouveau magazine. Soutenu par le groupe Prisma Media, la parution de 52 pages sera publiée tous les deux mois. Le premier numéro est disponible en kiosque depuis ce mercredi 28 juin.
« La célèbre héroïne Mortelle Adèle intègre la grande famille de Prisma Media sur une cible que nous n’avons jamais approchée. Nous sommes tous très fiers d’accompagner une héroïne qui célèbre la fierté d’être soi et qui donne aux enfants les clés pour s’affirmer », a déclaré Pascale Socquet, directrice exécutive de Prisma Media dans un communiqué. Mais le groupe de presse souhaite également, avec cette première collaboration, « se tailler une place dans le segment de la presse jeunesse » et « accompagner les jeunes vers la lecture ».
Une nouvelle proposition éditoriale
Du côté des auteurs, Prisma Media indique que c’est « l’envie de retenter l’aventure du magazine », déjà lancée avec Bayard Jeunesse avant leur séparation, qui a motivé le projet éditorial. En effet, Mr Tan et Diane Le Feyer ont quitté la maison d’édition en juin 2022, après dix ans de collaboration. Ils ont depuis monté leur propre structure éditoriale, Mr Tan & Co, distribuée par Interforum (Editis). La création du nouveau magazine, bien que « fidèle à la galaxie Mortelle Adèle », d’après Prisma Media, se veut une « nouvelle proposition éditoriale », avec un renouvellement des rubriques et « des planches jamais vues dans les BD ».
Conscient de la notoriété de la protagoniste tête brûlée et sans filtre, le groupe de presse a tiré le premier numéro du magazine à 120 000 exemplaires, pour un objectif de ventes fixé à 50 000. Et pour cause : les aventures de Mortelle Adèle, démarrées en 2012 en France, ont été traduites dans 16 langues et se sont écoulées, au total, à 15 millions d’exemplaires. Déclinée en romans, podcasts ou encore goodies, l’héroïne a cristallisé autour d’elle une véritable galaxie de productions dérivées, à laquelle s’ajoute le magazine.