Le prix Montaigne récompense Laurent Fabius

Laurent Fabius

Le prix Montaigne récompense Laurent Fabius

Le jury, présidé par Jacques Rigaud, a choisi Le cabinet des douze publié chez Gallimard parmi les 14 livres en compétition.

Par Vincy Thomas
avec vt Créé le 23.01.2014 à 10h55

Le prix Montaigne de Bordeaux a récompensé cette année l'ancien Premier ministre Laurent Fabius pour son ouvrage, Le cabinet des douze, paru chez Gallimard à la rentrée littéraire 2010.

Fabius inscrit son nom au palmarès de ce prix créé en 2003 par la mairie de Bordeaux et l'Académie du Vin de Bordeaux. Le 15 avril, il recevra, en plus de sa distinction, 20 caisses de Grands Crus de Bordeaux.

Le jury était constitué de Jacques Rigaud (président), Serge Receveur (Secrétaire), Jean-Pierre de Beaumarchais, Florence Cathiard, Yves Harté, Jacques Julliard, Robert Kopp, Alexandre de Lur-Saluces, Séverine Pacteau-de-Luze, Jean-Robert Pitte, Jean-Pierre Poussou, Brigitte Proucelle, Mathilde Royer de la Bastie-Chevallier et Jean-Didier Vincent.

Ce prix, qui est décerné à une oeuvre littéraire portant des valeurs d'humanisme, de tolérance et de liberté a déjà été décerné à Mona Ozouf (2010), Pascal Bruckner (2007) ou encore Philippe Sollers (2003).

Le cabinet des douze est "un essai qui tient du cabinet d'amateur et du muse´e imaginaire personnel" comme l'écrivait Jean-Claude Perrier dans son avant-critique parue dans le numéro 831 de Livres Hebdo (3 septembre 2010). "Si le titre du livre, Le cabinet des douze, se veut une référence explicite aux cabinets d'amateurs des XVIIIe et XIXe siècles, (...) on le verra, le sous-titre, Regards sur des tableaux qui font la France, avait de quoi inquiéter un peu. On pouvait s'attendre, de la part d'un homme politique, à un choix d'oeuvres archiconnues et directement « engagées » (...) qui auraient fait l'objet d'un commentaire historique contextuel, voire d'un peu de propagande." écrivait notre collaborateur.
"Laurent Fabius a su éviter ce piège. D'abord en structurant son livre par thèmes, certains politiques (le peuple, la guerre, la France parlementaire, les chefs d'Etat), d'autres plus inattendus, comme le dernier, Matière noire, vibrant hommage à Pierre Soulages. Et aussi en choisissant des oeuvres signifiantes plutôt qu'évidentes, qu'il analyse avec érudition, sensibilité et finesse, sans perdre de vue sa thématique, la politique au sens large.
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voir aussi L'université d'été du PS se tient aussi en librairie, actualité du 26 août 2010

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