Le groupe PCF/PG du Conseil de Paris a demandé mercredi la "relaxe" de l'auteure d'
Aux malheurs des dames (Parigramme) qui doit comparaître, vendredi 15 octobre au TGI de Paris pour avoir noué l'intrigue de son polar au marché Saint-Pierre (XVIIIe).
Solidaire, Ian Brossat, président et élu PCF du XVIIIe s'est exprimé : “
La procédure détestable engagée par le marché Saint-Pierre se poursuit. Je n'imagine pas que le tribunal puisse condamner l'écrivain et son éditeur, ni interdire le livre. Je tiens d'ailleurs pour parfaitement scandaleux que le droit à l'imagination et à l'écriture puisse être remis en question de manière aussi grossière et inepte.”
Une idée que partage le Conseil de Paris estimant, en mars dernier, que «
les poursuites judiciaires portent gravement atteinte à la liberté d'expression ». Chose que déplore l'auteure elle-même : “
S'ils obtiennent gain de cause, c'est la fin de la liberté d'expression. Si on ne peut plus s'inspirer d'un lieu réel pour écrire un roman, c'est la fin de la littérature”.
Lalie Walker et Parigramme sont poursuivis pour “
diffamation, injure, et préjudice pour atteinte à l'image” par le Village d'Orsel, gestionnaire du marché Saint-Pierre à Montmartre (XVIIIe) où se déroulent des meurtres fictifs. Les gérants réclament le retrait et l'interdiction du livre, ainsi que 2 millions d'euros de dommages et intérêts. (voir
actualité du 3 mars 2010)
Le procès se déroulera, vendredi 15 octobre, à 13 h 30 au TGI de Paris. Plaideront Maître Emmanuel Pierrat pour la partie auteure/éditeur et Maître Claire Puireux-Reillac pour les gestionnaires du marché.