Parmi les signataires de cette déclaration, l'Union internationale des éditeurs (IPA/UIE), la Fédération des éditeurs européens (FEP/FEE), la Fédération européenne et internationale des libraires (EIBF), l'International Board on Books for Young People (IBBY), la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques (IFLA), l'Association internationale des éditeurs scientifiques, techniques et médicaux (STM), l'Association of Learned and Professional Society Publishers (ALPSP) et la Green Book Alliance.
Des rencontres en amont de la COP 26
Deux axes de travail ont été dévoilés. D'un côté, la production et l'accès à des ouvrages susceptibles de soutenir la recherche sur la crise climatique, ainsi que de motiver les changements de comportement nécessaires pour y faire face. De l'autre côté, il est proposé d'adopter des pratiques respectueuses du climat, "avec une approche internationale convenue et l'intention de travailler ensemble tout au long de notre chaîne d'approvisionnement." En retour de ces efforts, les signataires demandent aux gouvernements de "reconnaître et de prendre en compte l'importance des livres, de l'écrit et de la lecture dans l'action climatique, dans le cadre de réponses politiques globales."
Les auteurs de la déclaration ont accepté de participer à une série de conversations sur le climat organisées par l'Association internationale des éditeurs. La première aura lieu à la Foire du livre de Francfort, suivie de sessions virtuelles, dans le but de publier les conclusions et actions convenues avant la COP 26.
Bodour Al Qasimi, présidente de l'Association internationale des éditeurs, a déclaré : "La COP 26 est le point de départ où les éditeurs et le reste de la chaîne du livre s'unissent pour devenir une force du bien et placer la durabilité et le changement climatique en tête de nos priorités."