Concernant le secteur du livre, GfK estime que les livres neufs imprimés concentrent aujourd'hui encore 92% de la valeur du marché, face aux livres d’occasion (6%) et aux livres numériques (2%).
Sur le secteur des livres physiques neufs, la vente en ligne a gagné, en un an, 1 point de part de marché. Le nombre d'acheteurs a reculé de 0,4% dans les magasins physiques et augmenté de 2,7% sur Internet. Toutefois la part du commerce en ligne reste en deça de 20% du marché du livre et le commerce traditionnel affiche encore le double d'acheteurs (plus de 25 millions contre un peu moins de 12 millions). Si un tiers des consommateurs ont acheté des livres à la fois sur la toile et en magasins, 58% ont acheté exclusivement en magasins physiques et 9% exclusivement en ligne.
Selon GfK, le livre est le secteur qui résiste le mieux sur un marché des biens culturels physiques neufs, en recul sur les trois premiers trimestres de 0,6%, à 3,7 milliards d’euros 2018 (tous canaux de distribution confondus).
Le montant moyen des transactions recule
Concernant l'ensemble du e-commerce cette fois, la Fevad a annoncé une croissance de 15,4% du chiffre d'affaires au troisième trimestre, à 22,3 milliards d'euros. Le volume des transactions a dépassé 370 millions soit 24,5% de plus que l’an dernier. En revanche le montant moyen des transactions a accentué son recul, perdant, au total sur trois ans, 10 euros. Selon la Fevad, un acheteur a effectué en moyenne, au troisième trimestre, 11,8 transactions sur Internet (soit 1 achat tous les 8 jours), pour un total de 707 euros.
Pour l'ensemble de l'année 2018, la Fevad anticipe un chiffre d'affaires pour le e-commerce de 90 milliards d'euros.
Sollicitée, à l'approche de Noël, pour enquêter sur les intentions d'achat des internautes en fin d'année, Médiamétrie estime que 80% des cyberacheteurs (contre 76% l'an dernier) feront leurs cadeaux sur Internet avec un budget moyen de 190 euros.