L'emblématique enseigne d'Archambault mise au rencart https://t.co/stx23tiTE5 pic.twitter.com/rYezXce9VW
— ICI Grand Montréal (@icimontreal) 26 novembre 2018
"Depuis 1930, il en aura vu passer, du monde, sur son coin de rue dans son ancien quartier rouge, ce long panneau art déco surplombé d’une lyre", écrit Odile Tremblay dans Le Devoir. Une enseigne de 12 mètres de haut qui a été dévissée à l'aube. Aussitôt, la maire de Montréal, Valérie Plante, a annoncé que la ville a récupéré ce symbole.
Nous avons à cœur de conserver notre patrimoine visuel urbain, et c’est pourquoi l’arrondissement de Ville-Marie a récupéré l’enseigne mythique d’Archambault. Nous vous donnerons les détails de sa relocalisation sous peu. #polmtl
— Valérie Plante (@Val_Plante) 26 novembre 2018
L'enseigne ne faisait pas l'objet d'une protection patrimoniale et a été démontée à la demande du propriétaire de l'immeuble, le groupe Québécor, où se situait l'entrée et les caisses du magasin culturel, au rez-de-chaussée. Depuis le 2 octobre, cette partie a été cédée à Qub Radio, média numérique de Québécor. Archambault continuait d'occuper le rez-de-chaussée et les étages de l'immeuble contigu.
Cependant, devant l'émoi des Montréalais, les deux groupes rejettent toute responsabilité. Renaud-Bray explique avoir voulu conserver le panneau et le déplacer, en déposant une demande auprès de la municipalité. Or cette délocalisation aurait "enfreint" les règles de la ville. Aussi Québécor a-t-il joué la surprise et la déception sur son compte twitter, en constatant que Renaud-Bray ne relocaliserait pas l'enseigne un peu plus loin sur la façade rue Sainte-Catherine. Dans tous les cas, aucune des parties n'a compris la portée symbolique de ce morceau de patrimoine.
Réaction de Québecor au retrait de l’enseigne d’Archambault par Renaud-Bray pic.twitter.com/RSQUsbR9kz
— Québecor (@Quebecor) 26 novembre 2018
Renaud-Bray a acheté les magasins Archambault en 2015. Fondé en 1896, le groupe Archambault compte 15 magasins dont 4 à Montréal.