Comme la totalité des acteurs de la chaîne du livre, la SGDL préconise une réouverture de l'ensemble des points de vente de livres sur tout le territoire. L'association soutient que "le livre est un produit culturel de première nécessité" et que "l'ouverture encadrée [des librairies] est une nécessité économique" pour les auteurs et "une nécessité culturelle et démocratique pour nos concitoyens".
La SGDL demande également à ce que soient maintenues les rencontres dans les établissements scolaires. Ces interventions représentent un complément de revenus non négligeable pour de nombreux créateurs, tout particulièrement pour les auteurs et illustrateurs jeunesse. L'organisme juge qu'en l'absence de fermeture des écoles, "il n'y a aucune raison de reporter ou d'annuler les rencontres d'auteurs […] si les consignes sanitaires sont respectées."
Plus de soutien l'Etat
Sur le plan des aides, l'association requiert une prolongation de l'accès au fonds de solidarité pour tous les auteurs jusqu'en juin 2021, quatre mois supplémentaires d'exonération de cotisations sociales, un renforcement du dispositif d'aide sociale aux auteurs doté par le Centre national du livre (CNL), ainsi qu'une prise en charge pour moitié des cotisations de retraite complémentaire pour les auteurs affiliés au RAAP. La SGDL appelle également l'Etat à abonder un fonds d'indemnisation des auteurs destiné à assurer, en cas de défaillance d'un éditeur, le paiement des droits.
Enfin, sur le fond, l'association de défense des auteurs appelle à engager une concertation sur le partage de la valeur au sein de la chaîne du livre placée sous l'égide du ministère de la Culture, dans la continuité du rapport Racine sur l'auteur et l'acte de création.