Les prix de l'Inaperçu ont été décernés - à un roman français et à un roman étranger - pour la cinquième fois le 24 mai, comme d'ordinaire au Petit Café de l'Industrie, à Paris. Marius Daniel Popescu, auteur des Couleurs de l'hirondelle, paru chez José Corti, a reçu le prix Ignatius J. Reilly de l'Inaperçu, décerné à un texte français, et le Slovène Drago Jancar, auteur de Des bruits dans la tête (Passage du Nord-Ouest), ainsi que sa traductrice Andrée Lück-Gaye, ont remporté le prix de l'Inaperçu étranger.
Quatre autres romans figuraient dans la sélection française : Naufrages de Miguel Bonnefoy (Quespire), Le papillon et la lumière de Patrick Chamoiseau (Philippe Rey), L'hébétude des tendres de René Corona (Finitude) et Grand huit d'Isabelle Kauffmann (Le Passage).
La sélection étrangère comprenait Murmures de glace de Bettina Balàka, traduit de l'allemand (Autriche) par Martine Rémon (Quidam), Les voleurs de Manhattan d'Adam Langer, traduit de l'américain par Laura Derajinski (Gallmeister), Sick City de Tony O'Neill, traduit de l'américain par Daniel Lemoine (13e Note), et Acouphène d'Emmanuel Pinto, traduit de l'hébreu par Laurent Cohen (Actes Sud).
“Sont admis à concourir les livres qui n'ont pas reçu plus de deux ou trois revues critiques, dont les ventes n'ont pas dépassé le millier d'exemplaires (plus ou moins) et qui l'auraient bien mérité, pourtant... Cinq ans plus tard, nous ne toucherions (malheureusement) pas même une virgule au manifeste du prix”, précisent les organisateurs.
Le jury tournant était composé cette année de Jakuta Alikavazovic, Thérèse Boaretto, Anne Bouillon, Nadia Butaud, Jérôme Dayre, Minh Tran Huy, Xavier Fernerod, Abeline Majorel et Pacôme Thiellement.