Si le premier objectif de l’initiative, baptisée “A.Lir, les libraires indépendants ont du charme”, est de populariser l’association et des librairies adhérentes, elle vise également de désacraliser le métier. “On reproche aux libraires de manquer parfois d’humour. Or, un jouant cette carte, nous contribuons à rendre moins intimidante la figure du libraire”, estime Jennifer Vorms-Le-Morvan, fondatrice de la librairie-café La Soif de lire, à Strasbourg, à l’origine de l’opération.
Claudia Fleischner, qui a repris en mars La Parenthèse, dans le quartier Robertsau à Strasbourg, et Dominique Ehrengarth, directeur de la librairie du même nom dans le quartier Neudorf, ont ouvert le bal les 1er et 8 novembre. Suivront Jennifer Vorms-Le-Morvan ; Fabrice Battesti, de Pleine page à Sélestat ; Gilles Million, de l’Usage du Monde à Strasbourg ; Pedro Mota, de L’Ill aux trésors à Illkirch-Graffenstaden ; Laurence Peltier de Bookworm, la librairie anglophone de Strasbourg ; et Willy Hahn, de A Livre ouvert à Wissembourg.
Si l’opération parvient à séduire d’autres confrères, elle pourrait trouver une déclinaison sur papier sous la forme d’un calendrier parodiant Les Dieux du stade et renouant ainsi avec l’idée qui a présidé à la naissance de “A.Lir, les libraires indépendants ont du charme.”