[Les nouveaux de l'édition] Imperiali Tartaro, la tradition sociale

[Les nouveaux de l'édition] Imperiali Tartaro, la tradition sociale

Deernier épisode de notre série de l'été. Livreshebdo.fr publie des témoignages de ceux qui ont créé leur maison d'édition cette année. L'occasion pour eux d'expliquer leur démarche, leurs aspirations, et de tirer un premier bilan.

avec mq Créé le 15.04.2015 à 21h52

L'ultime volet de notre série "Les nouveaux de l'édition" est consacré aux Editions Imperiali Tartaro, diffusées par CED-Cedif. Les trois premiers ouvrages ont été publiés en mars dernier. Quatre questions à Marc Imperiali, un des descendants du fondateur de la maison, qui a redonné vie à ces éditions en sommeil depuis deux siècles (voir LH n°944).

Livres Hebdo : Pourquoi faire ce pari de l'édition dans un contexte morose pour la librairie ?
Marc Imperiali : La maison d'édition Imperiali a été créée en 1690 par un cardinal, un de mes aïeuls. Il publiait des ouvrages de géographie, philologie, philosophie, médecine... Imperiali n'était plus active depuis 1825. J'avais ce projet de reprise en tête depuis 10 ans, mais j'avais besoin de savoir si j'étais capable de gérer une entreprise. J'ai créé ma société de conseil. Créer une maison d'édition, c'est un défi que je me suis lancé à l'aube de mes quarante ans. Je me suis dit que certains arrivaient à sortir leur épingle du jeu.

LH : Quel modèle économique avez-vous choisi ?
M. I. : Il n'y a aucun salarié. J'ai choisi une structure souple qui permet de s'adapter aux besoins du moment. Je travaille avec des free-lance pour la maquette, la couverture, la correction et les relations avec la presse. Mais en même temps cette équipe connaît bien le monde de l'édition, elle me fait progresser. J'apprends tous les jours !

LH : Avez-vous des sources d'inspiration ?
M. I. : J'essais plutôt de m'inscrire dans la lignée de l'histoire de la maison. J'ai grandi dans une famille qui attache de l'importance aux dons et à la générosité. Je voulais mettre cette empreinte à cette maison, alors une partie de ses bénéfices (un minimum de 5% du prix hors taxe de chaque livre) est versée à l'association Imperiali que j'ai créé en 2012, pour soutenir la recherche scientifique sur le handicap.

LH : Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois ?
M. I. : C'est encore trop tôt. Mais le lancement a été à la hauteur de ce que j'attendais. Les ouvrages qui vont véritablement nous représenter seront les prochains.

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A paraître :
Le 12 octobre sera publié 8 ans à peine, de Ségolène de Margerie, et Migne Mystique, de Matthieu Dhennin. Le 1er novembre paraîtra La fin du monde, de Nicole Voilhes.

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