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Les syndicats d'Amazon réclament des contreparties au surcroît de travail

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Les syndicats d'Amazon réclament des contreparties au surcroît de travail

SUD et la CGT appellent à la grève durant les week-ends obligatoires mis en place pendant le pic de la fin de l'année.

Par Vincy Thomas
avec AFP Créé le 12.11.2020 à 20h00

Les syndicats SUD et CGT d'Amazon réclament des contreparties au surcroît d'activité pendant le confinement, dont une augmentation de 2 euros brut de l'heure et une prime de 1000 euros, tandis que FO (non représentatif) a appelé à une grève illimitée, ont-ils indiqué à l'AFP.

SUD (premier syndicat chez Amazon) et la CGT (3e) revendiquent une prime exceptionnelle de 1000 euros pour tous les salariés, la mise en place de 2 euros de plus par heure (comme lors du premier confinement), et le maintien à 100% du salaire des personnes à risque qui sont en activité partielle pendant la crise du Covid. La CFDT (2e) demande, outre 2 euros de plus par heure, l'embauche de 1500 intérimaires en CDI et l'arrêt des envois depuis les entrepôts situés à l'étranger.

Une première réunion de négociation s'est tenue lundi dernier sans résultats tangibles, selon ces syndicats. "On nous a répondu que les augmentations dépendaient de la politique d'Amazon au niveau mondial", déplore Jérôme Guillain, délégué SUD à Lauwin-Planque (Hauts-de-France).

SUD et la CGT appellent à la grève durant les week-ends obligatoires mis en place pendant le pic de la fin de l'année.

Préavis de grève

La direction demande aux salariés de travailler 4 samedis ou dimanches au choix avant les fêtes en heures supplémentaires. La prime de fin d'année (150 euros) est subordonnée à cette contrainte. Selon les syndicats, le travail le week-end doit se faire sur la base du volontariat. FO, qui ne participe pas aux négociations, n'étant pas représentatif, a déposé un préavis de grève pour "essayer de se faire entendre", selon son délégué Christophe Bocquet.

De son coté, la direction d'Amazon confirme avoir "récemment reçu des revendications" et engagé "une négociation avec les organisations syndicales représentatives qui a débuté le 9 novembre". Elle ajoute que "la sécurité des travailleurs est (sa) priorité et plus de 150 processus ont été adaptés pour protéger l'ensemble des salariés dans nos sites".

"L'entreprise tourne à fond, avec l'afflux d'intérimaires les distances de sécurité ne peuvent pas toujours être respectées", fait valoir Jérôme Guilain (SUD). A l'inverse, la direction assure que la distance minimale de 2 mètres entre salariés est respectée et a décidé d'augmenter les navettes sur les gros sites pour éviter les engorgements.

Une deuxième réunion de négociation est prévue le 16 novembre.

 

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