Engagé dans une démarche artistique le château de la Messardière, vaste hôtel sur les terres de Colette et de Sagan à Saint-Tropez, s'ouvre au monde de la littérature en décidant de créer le prix Messardière du Roman de l'été, tous genres littéraires confondus.
Les ouvrages de la sélection sont choisis par les éditeurs à raison d'un titre par maison d'édition. Seize maisons ont accepté de jouer le jeu pour constituer une première sélection soumise au jury, qui n'en retiendra que trois le 23 mai prochain.
Les trois finalistes seront conviés au château de La Messardière du 27 au 29 mai, en compagnie du jury, qui procèdera au vote final avant la proclamation du prix, le 28 mai.
Doté d'une statuette de Jean-Philippe Richard et d'un séjour en pension complète d'une semaine au château, le prix sera remis par Alexandre Durand-Viel, directeur général de l'hôtel, en présence des membres du jury, présidé par Jean Brousse, et composé de Laure Adler, Olivier Bellamy, Christine Clerc, Marie-Christine Imbault, Antoine Lanzaro, Pierre Lescure, Patrick Mahé, Daniel Martin et Claude Sérillon
Les seize titres en compétition :
La parole perdue, Fréderic Lenoir et Violette Cabesos (Albin Michel)
Le dîner, Herman Koch (Belfond)
Ma vie assassinée, Agnès Ruiz (Cherche Midi)
Un grand oiseau blanc avec une chemise, Régis Franc (Fayard)
L'odeur du Figuier, Simonetta Greggio (Flammarion)
Cet été-là, Véronique Olmi (Grasset)
L'écrivain de la famille, Grégoire Delacourt (Lattès)
Un refrain sur les murs, Murielle Magellan (Julliard)
La forêt des 29, Irène Frain (Michel Lafon)
Shanghai Club, Jacques Baudoin (Robert Laffont)
Une blonde à Manhattan, Adrien Gombeaud (Serpent à Plumes)
La fille porte-bonheur, Christophe Lambert (Plon)
Le mystère Rabelais, Henriette Chardak (Le Rocher)
Georges, si tu savais, Maryse Wolinski (Seuil)
L'oiseau rebelle de Cuba, Cécilia Norick (Editions du Signe)
Glacé, Bernard Minier (XO Editions)