Le recul des volumes facturés est moins important, à -2,6%, et le prix de la tonne de livres imprimés progresse de 1,9%. Ce n’est pas forcément dû à une hausse des prix de fabrication: la modification de la qualité, et notamment une proportion plus importante de beaux livres, peut aussi justifier cette augmentation. Le prix du papier est resté orienté à la baisse.
Les importations ont reculé de 10%, soit 31700 tonnes de moins selon les statistiques des douanes. Les exportations, bien plus faibles, ont chuté plus fortement en proportion (-16%), soit 7000 tonnes en valeur absolue. L’Italie reste le premier exportateur (39306 tonnes, -10%), devant la Chine (24722 tonnes, -4%), l’Espagne (19259 tonnes, -14%), l’Allemagne (19220 tonnes, -35%) et le Royaume-Uni (14123 tonnes, -33%). Les exportations vers la Belgique ont augmenté de 2% (14463 tonnes), mais ont baissé de 6% vers le Canada (6448 tonnes) et de 5% vers la Suisse (5848 tonnes).
Le repli du marché scolaire peut expliquer une partie de la baisse de la fabrication et de l’importation (notamment d’Italie) de livres. L’ajustement des tirages commandés par les éditeurs, qui contrôlent leurs stocks au plus près des ventes à l’aide de l’impression numérique, est un autre élément d’explication.