Antoine Gallimard justifie cette contraction notamment par le crève-cœur ressenti à la vue d’écrivains exigeants attendant le lecteur tandis que des hordes de fans piétinent des heures durant pour apercevoir leurs auteurs fétiches en « young adult ». La concurrence exercée par les autres salons en France ou à l’étranger entre aussi en ligne de compte. « Il faut faire des choix, nous portons davantage nos efforts à l’international », explique-t-il. D’autant plus que la participation à Livre Paris revenait au groupe, toujours selon Le Monde, entre 300000 et 400000 euros.
Les remous provoqués, l’an passé, par le voisinage du stand d’Amazon (qui jouxtait celui de Gallimard), n’auraient aucun rapport avec ce choix. « Ce n’est pas ce qui a provoqué ma décision cette année, même si ça m’a fait bizarre d’être à côté d’eux. On aurait pu m’en parler », estime le président du groupe Madrigall.
Depuis plusieurs années, le groupe Hachette Livre n'est lui aussi plus présent au salon Livre Paris que par l'intermédiaire de sa filiale poche, Le Livre de poche.
L'édition 2020 du salon Livre Paris, organisée du 20 au 23 mars à la Porte de Versailles, met cette année à l'honneur l'Inde.