Barnes & Noble, en l’absence du magique Harry Potter, voit son activité reculer de 1,2% (1,16 milliards de $) au second trimestre. La baisse a été freinée par l’ouverture de nouveaux magasins.

Comme Harry Potter était vendu à marge très réduite l’an dernier, les profits s’améliorent cette année et sont à la hauteur des prévisions. Mais les inquiétudes sont nombreuses : outre la chute drastique des ventes dans le secteur « musique », les chiffres ne sont pas meilleurs pour le site internet (-14%). Au final, sur le premier semestre le C.A. stagne (2,27 milliards de $) et le bénéfice croît de 13,7% pour s’élever à un modeste 26,6 millions de $.

Côté Borders, ce n’est pas non plus l’euphorie. Le chiffre d’affaires fond de 4% (856 millions de $) au second trimestre et les pertes s’élèvent à 18,4 millions de $ (dus à d’importants investissements pour restaurer les magasins). La chaîne, qui vient de changer de PDG (voir actu du 4 août http://www.livreshebdo.fr/actualites/DetailsActuRub.aspx?id=237), limite la casse grâce à ses ouvertures internationales. La vente de livres baisse de 3 % et celle de CD musicaux de plus de 18%. Dans un communiqué, Borders blâme « un environnement pauvre en best-seller. »

Bref tous attendent les messies de la rentrée : Mitch Albom, Stephen King, Michael Crichton et autres John Grisham. Mais personne ne prévoit une fin d’année flamboyante.