La dernière semaine avant les échanges et les reventes aura consacré définitivement le secteur jeunesse : bande dessinée, livres, fantasy… Titeuf s’octroie la tête des ventes 11 semaines après sa sortie déjà triomphale. Le héros des cours de récré confirme son statut de star de l’édition.

Eragon peut aussi jouer des muscles. L’édition poche progresse et s’impose en troisième place, tandis que l’édition reliée entre en 18^e position. Un résultat sans doute lié aux 800 000 spectateurs en salles. Arthur et les Minimoys, malgré son carton au cinéma, profite beaucoup moins bien de cette synergie.

D’une semaine à l’autre, les six romans les plus populaires ne changent pas. Jonathan Littell poursuit sa domination sans partage. Les primés de la rentrée – Huston, Mabanckou, Miano - résistent très bien aux auteurs de best-sellers, tous genres confondus.

Du côté des essais, le tiercé n’a pas changé d’ordre : Hulot, Attali et Pivot. Anticipant l’année électorale, les livres politiques ont le vent en poupe. Il s’agit essentiellement de documents, synthèses, bilans et perspectives sur nos institutions. Mais à la veille des étrennes, les ouvrages humoristiques et anecdotiques (Cahier de gribouillages pour les adultes qui s'ennuient au bureau, Vous n’aurez pas le dernier mot, L'art de péter, La Molvanie , 100 bonnes façons de ne pas avoir de contraventions ... ) ne sont pas oubliés. Pourtant les surprises proviennent des « peoples ». Berléand (4^e) et Cavada (7^e, avec une hausse de dix places) jouent les invités surprises des réveillons.

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