Contraintes de faire des économies, plusieurs grandes bibliothèques de recherche britanniques, dont celle du Trinity College à Dublin, ont signifié aux éditeurs Elsevier et Wiley-Blackwell qu'elles ne renouvelleraient pas leurs abonnements, à moins qu'un effort soit consenti sur les tarifs. Elles envisagent de s'abonner seulement aux revues les plus consultées et d'abandonner les autres. Dans une déclaration au magazine Times Higher Education, les bibliothèques n'excluent pas le risque que les éditeurs en profitent pour augmenter le prix des journaux les plus sollicités, mais ont déclaré qu'elles préféraient faire une sélection parmi les titres des grands groupes et maintenir leurs abonnements à des revues éditées par des éditeurs indépendants, de manière à "maintenir un environnement éditorial sain avec une grande variété d'éditeurs".