Une nouvelle salve de titres sur la révolution russe, dont on commémore cette année le centenaire, arrive en librairie. Olivier Besancenot a ouvert la marche chez Autrement avec Que faire de 1917 ?, une contre- histoire de la révolution russe. Il a été suivi par Léo Figuères, figure de la Résistance et du PC français disparu en 2011, qui livre une réflexion critique dans Octobre 1917, la révolution en débat (Le Temps des cerises). Jean-Jacques Marie, lui, met en lumière Les femmes dans la révolution russe (Seuil, 28 septembre) en reliant combat politique et émancipation des femmes. Le lendemain, le Cerf publie Amnésie russe : 1917-2017, un portrait de la Russie signé Veronika Dorman, petite-fille de dissidents.
L’Aube profite du centenaire pour rééditer le 5 octobre un texte de référence, La révolution russe de Rosa Luxemburg. Le même jour, Don Quichotte se penche sur Des vies en révolution : quinze destins saisis par Octobre 17, ouvrage coordonné par François Bonnet, directeur de la rédaction de Mediapart. Pour découvrir la révolution d’Octobre via la littérature, Arcane 17 propose 17 ou Octobre rouge (10 octobre), recueil de nouvelles de divers auteurs, tels Diego Arrabal et Antoine Blocier. Alexandre Sumpf entreprend de raconter cette histoire vue du peuple dans 1917, la Russie et les Russes en révolutions (Perrin, 12 octobre), en même temps que le Seuil publie, en coédition avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, le beau livre Et 1917 devient révolution.
François Antoniazzi retrace les moments décisifs de la révolution d’Octobredans 1917 à Petrograd (Editions des Syrtes, 19 octobre), alors que Pierre Lorrain analyse l’héritage politique et philosophique de 1917 dans Que reste-t-il des révolutions russes ? (Armand Colin, 8 novembre). P. L.
