Patrick de Carolis gagne son procès intenté pour plagiat
Les éditions de Fallois et la veuve de Pierre Grimal accusaient le journaliste d'avoir plagié l'oeuvre de l'historien.
Le tribunal de grande instance de Paris a débouté le 5 avril la veuve de Pierre Grimal et la maison de Fallois qui accusaient Patrick de Carolis d'avoir paraphrasé 175 extraits de son roman La dame du Palatin de Pierre Grimal.
Laure Grimal estime que l'ouvrage, publié en 2011 chez Plon, de l'ancien président de France Télévisions, aujourd'hui directeur du musée Marmottan, constitue pour partie un «plagiat caractérisé» de 7 ou 8 livres de son mari, décédé en 1996.
Mme Grimal et la maison de Fallois, éditeur de plusieurs livres de l'historien, avaient ainsi recensé 175 passages de La dame du Palatin, biographie romancée de Paulina, l'épouse de Sénèque, qui reprendraient «en les paraphrasant» les ouvrages de l'historien sans jamais les citer.
Les éditions de Fallois et Laure Grimal demandaient, outre l'interdiction de la diffusion du roman, 242 000 euros de dommages-intérêts.
Si Patrick de Carolis a «lu attentivement l'oeuvre de Pierre Grimal au point de sélectionner comme lui certains faits et d'en éliminer d'autres, si ces livres ont donc visiblement fait partie de ses sources, qu'il aurait du reste été élégant de citer, note le tribunal, il n'en résulte pour autant aucune atteinte».
La «seule reprise» que constate le tribunal est celle «de faits ou d'informations qui font partie du champ ouvert à tout auteur d'ouvrage historique ou à connotation historique, ou encore de détails habilement distillés de sorte qu'aucune phrase n'est la reprise au mot à mot de phrases originales figurant dans les [...] livres de Pierre Grimal».
Le tribunal a condamné Mme Grimal et son éditeur à verser 6 000 euros à Patrick de Carolis et 3 000 euros aux éditions Plon au titre des frais de justice.
Laure Grimal estime que l'ouvrage, publié en 2011 chez Plon, de l'ancien président de France Télévisions, aujourd'hui directeur du musée Marmottan, constitue pour partie un «plagiat caractérisé» de 7 ou 8 livres de son mari, décédé en 1996.
Mme Grimal et la maison de Fallois, éditeur de plusieurs livres de l'historien, avaient ainsi recensé 175 passages de La dame du Palatin, biographie romancée de Paulina, l'épouse de Sénèque, qui reprendraient «en les paraphrasant» les ouvrages de l'historien sans jamais les citer.
Les éditions de Fallois et Laure Grimal demandaient, outre l'interdiction de la diffusion du roman, 242 000 euros de dommages-intérêts.
Si Patrick de Carolis a «lu attentivement l'oeuvre de Pierre Grimal au point de sélectionner comme lui certains faits et d'en éliminer d'autres, si ces livres ont donc visiblement fait partie de ses sources, qu'il aurait du reste été élégant de citer, note le tribunal, il n'en résulte pour autant aucune atteinte».
La «seule reprise» que constate le tribunal est celle «de faits ou d'informations qui font partie du champ ouvert à tout auteur d'ouvrage historique ou à connotation historique, ou encore de détails habilement distillés de sorte qu'aucune phrase n'est la reprise au mot à mot de phrases originales figurant dans les [...] livres de Pierre Grimal».
Le tribunal a condamné Mme Grimal et son éditeur à verser 6 000 euros à Patrick de Carolis et 3 000 euros aux éditions Plon au titre des frais de justice.
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