Phénomène : "Toute la lumière que nous ne pouvons voir", Saint-Malo bombardé

Phénomène : "Toute la lumière que nous ne pouvons voir", Saint-Malo bombardé

Par Claude Combet
avec Créé le 08.05.2015 à 02h33 ,
Mis à jour le 08.05.2015 à 19h00

Avec Toute la lumière que nous ne pouvons voir, paru chez Albin Michel le 29 avril, l’Américain Anthony Doerr, 41 ans, vit un conte de fées. Remarqué dès son premier recueil de nouvelles, Le nom des coquillages, il déclenche une vague d’engouement avec ce pavé de 600 pages, son quatrième titre traduit en français. Tiré au départ à 38 000 exemplaires, il a été réimprimé deux fois en une semaine et atteint un tirage de 51 000. Coup du sort, la veille de sa sortie en France, l’auteur a reçu à la fois le prix Pulitzer et le prix du Meilleur livre de l’année décerné par les libraires américains indépendants.

Anthony Doerr a eu l’idée de son roman en 2006 au festival Etonnants voyageurs de Saint-Malo, où il a situé son intrigue pendant la Seconde Guerre mondiale, mettant en parallèle les destins de Marie-Laure, une jeune aveugle, et de Werner, un jeune orphelin, génie des transmissions utilisé par la Wehrmacht, ennemis malgré eux. "Un portrait, tout en finesse, en petites touches, intelligent, beau et sans parti pris, une construction impressionnante au cordeau, un bijou", juge la libraire Valérie Caffier (Le Divan). Alliant sens de l’humain et souffle romanesque, Anthony Doerr a réussi une vaste fresque qu’on ne lâche pas. Claude Combet

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