Thomas Colombera, actuellement responsable du pôle adulte et de la communication à la bibliothèque municipale d'Alfortville, a passé deux ans en Suède, de février 2015 à janvier 2017. Le système suédois lui a permis de s'intégrer rapidement et de trouver un travail.

Le parcours du migrant

« J'ai suivi le parcours du migrant, notamment les cours de langue, qui est très bien fait en Suède et dans lequel les bibliothèques sont très impliquées », se souvient ce professionnel de 32 ans. Au bout de six mois, il est embauché dans le réseau des bibliothèques de Lerum, une commune rurale à quelques kilomètres de Göteborg, d'abord comme responsable du numérique et de l'informatique, puis comme responsable de l'accueil des primo-arrivants.

Ce qui l'a le plus frappé dans les bibliothèques suédoises reste «une relation à l'individu plus importante. Il y a un vrai travail pour accueillir les différents groupes d'usagers, primo-arrivants, handicapés, personnes de la communauté LGBT. Les relations de travail sont aussi plus détendues, moins hiérarchiques, et les procédures plus simples. On peut facilement développer un nouveau service. Comme il n'y a pas de fonction publique en Suède, les profils de bibliothécaires sont très variés. Le travail en réseau est aussi très important, avec notamment un catalogue national commun aux bibliothèques municipales et universitaires. »

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