Mardi 17 août, les Pisciacais découvriront leur nouvelle librairie. Après un mois de travaux dont quinze jours de fermeture, la Librairie du Pincerais à Poissy (Yvelines) dévoilera un visage rajeuni. Trois ans après son rachat en septembre 2018, son actuel propriétaire Thomas Chardon a estimé que le moment était venu de lui offrir ce coup de neuf.
"N’étant pas du métier, j’ai pris la première année pour embrasser mes nouvelles fonctions. Ensuite, nous avons basculé sur le Covid et la crise sanitaire, où chacun a tâtonné. En 2021, une trésorerie au beau fixe et la possibilité de bénéficier d’aides exceptionnelles du CNL m’ont incité à passer à l’action", explique cet ancien directeur des opérations du Rugby Club à Paris.
Aucune partie du magasin, quasiment dans son jus depuis trente ans, n’a été épargnée. "Démesurées pour une librairie", selon Thomas Chardon, les vitrines ont été raccourcies, dégageant 15 m de linéaire supplémentaires ; le faux plafond cassé pour laisser apparaître la hauteur ; le mobilier entièrement refait et la moquette a laissé place à du parquet.
Côté assortiment, l’ensemble des rayons a été repensé. Les sciences humaines auparavant "explosées dans tout le magasin" sont désormais rassemblées, la poésie "sortie de derrière la caisse" s’épanouit dès l’entrée en face de la littérature et la BD constitue un pôle cohérent avec le manga en préambule de la jeunesse.
S’estimant "bon sur les nouveautés", le dirigeant a également entrepris de faire entrer du fonds, notamment en sciences humaines et en jeunesse. L’idée ? Attirer "des clientèles plus exigeantes avec un certain pouvoir d’achat qui ne trouvent pas ce qu’elles cherchent dans les grandes enseignes concurrentes", espère Thomas Chardon. D’ici quelques semaines, 20 000 références devraient compléter les 40 000 titres déjà présents en magasin.
Aidé par le CNL, qui a apporté un tiers des 300 000 euros investis, le libraire, aguerri sur l’événementiel grâce à son ancien métier, compte sur la fin des travaux et une inauguration prévue à l’automne pour ouvrir les festivités liées aux quarante ans de la librairie et qui seront célébrés officiellement en juillet 2022.
"N’étant pas du métier, j’ai pris la première année pour embrasser mes nouvelles fonctions. Ensuite, nous avons basculé sur le Covid et la crise sanitaire, où chacun a tâtonné. En 2021, une trésorerie au beau fixe et la possibilité de bénéficier d’aides exceptionnelles du CNL m’ont incité à passer à l’action", explique cet ancien directeur des opérations du Rugby Club à Paris.
Aucune partie du magasin, quasiment dans son jus depuis trente ans, n’a été épargnée. "Démesurées pour une librairie", selon Thomas Chardon, les vitrines ont été raccourcies, dégageant 15 m de linéaire supplémentaires ; le faux plafond cassé pour laisser apparaître la hauteur ; le mobilier entièrement refait et la moquette a laissé place à du parquet.
Côté assortiment, l’ensemble des rayons a été repensé. Les sciences humaines auparavant "explosées dans tout le magasin" sont désormais rassemblées, la poésie "sortie de derrière la caisse" s’épanouit dès l’entrée en face de la littérature et la BD constitue un pôle cohérent avec le manga en préambule de la jeunesse.
S’estimant "bon sur les nouveautés", le dirigeant a également entrepris de faire entrer du fonds, notamment en sciences humaines et en jeunesse. L’idée ? Attirer "des clientèles plus exigeantes avec un certain pouvoir d’achat qui ne trouvent pas ce qu’elles cherchent dans les grandes enseignes concurrentes", espère Thomas Chardon. D’ici quelques semaines, 20 000 références devraient compléter les 40 000 titres déjà présents en magasin.
Aidé par le CNL, qui a apporté un tiers des 300 000 euros investis, le libraire, aguerri sur l’événementiel grâce à son ancien métier, compte sur la fin des travaux et une inauguration prévue à l’automne pour ouvrir les festivités liées aux quarante ans de la librairie et qui seront célébrés officiellement en juillet 2022.
