Bastille Magazine fait peau neuve. Pour son numéro 25, en kiosque et en librairie le 31 janvier, le mensuel littéraire revoit sa charte graphique et encourage les auteurs fraîchement couronnés à décrypter leur « après prix littéraires ». Intitulé « Après le Goncourt, le Renaudot… Être et avoir un prix littéraire », le dossier recueille les confidences de Jean-Baptiste Andrea, Goncourt 2023 pour Veiller sur elle (L'Iconoclaste), Ann Scott, prix Renaudot 2023 pour Les insolents (Calmann-Lévy) et Mokhtar Amoudi, primo-romancier récompensé du Goncourt des détenus 2023 pour Les conditions idéales (Gallimard).
« J’ai parfois le sentiment d’avoir remporté un truc plus dingue encore qu’un Oscar à Hollywood », y raconte, entre autres, Jean-Baptiste Andrea. Du jour au lendemain, le 121ᵉ lauréat de la plus prestigieuse distinction française a vu sa vie chahutée par une pluie d’attentions inattendues. Car obtenir le Goncourt, c’est aussi le devenir, analyse Bastille Magazine. « C’était comme si cela était arrivé à quelqu’un d’autre », raconte Ann Scott. Pour sa part, Mokhtar Amoudi retranscrit, dans la « Carte blanche » du mois, son initiation à la galaxie des prix, assimilant progressivement son tout récent statut de « romancier » officiel.
Dans un autre entretien, le magazine donne aussi la parole à l’historien Thomas Schlesser, qui évoque son regard sur l’art à l’occasion de la sortie de son roman Les yeux de Mona, tandis que le jeune Nathan Devers, auteur de Penser contre soi-même (Albin Michel), propose une nouvelle intitulée « Syndrome du papillon ».