Est-ce en raison de la période estivale ? Ni le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, Benoît Hamon, ni la ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti, n'ont fait le déplacement, se contentant chacun d'envoyer un message enregistré.
Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France et co-président avec Georges Képénekian, premier adjoint au maire de Lyon, du comité national de d'IFLA, a souligné les évolutions remarquables des bibliothèques depuis la dernière tenue du congrès de l'organisation internationale de bibliothécaires en France, en 1989.
Sinikka Sipilä, présidente de l'IFLA, a réaffirmé sa forte conviction que les bibliothèques sont indispensables à la démocratie. Au cours de sa visite du salon professionnel, dimanche après-midi, elle a co-signé avec 13 associations membres de l'IABD (Interassociation archives-bibliothèques-documentation), la déclaration dans laquelle l'IABD affirme son soutien à la campagne que mène l'IFLA depuis 2009 auprès de l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle) pour mettre en place un dispositif international qui reconnaîtrait l'importance des exceptions au droit d'auteur en faveur des bibliothèques. “Les bibliothèques ont besoin d'une solution internationale pour les problèmes actuels liés au droit d'auteur”, déclare la lettre ouverte organisée autour de trois constats : “les lois nationales sur le droit d'auteur ne suffisent plus” ; “les licences privées ne permettent pas de résoudre ces problèmes” ; “Ces exceptions et limitations sont essentielles car elles permettent aux bibliothèques et archives de remplir leurs missions, dans l'environnement imprimé comme dans l'environnement numérique”.
Plus de 500 conférences et sessions d'information seront proposées jusqu'au 22 août sur le thème “Bibliothèques, citoyenneté, société : une confluence vers la connaissance ”.