Société d’édition spécialisée dans les services aux auteurs, Publishroom s’est placée en redressement judiciaire début mars en raison d’un ralentissement imprévu de son activité en 2017. "Nous avions doublé notre chiffre d’affaires au premier trimestre, mais la tendance s’est inversée au printemps. La reprise de l’été nous a permis de terminer l’année sur une progression de 10 %, insuffisante en fonction de nos prévisions, et nous avions un problème de trésorerie", explique Sabrina Grimaldi, fondatrice et présidente de Publishroom. "Nous recherchons maintenant un nouvel actionnaire, ou un groupe auquel nous adosser", ajoute-t-elle, précisant que l’activité au 1er trimestre 2018 est à nouveau en hausse, à + 15% par rapport à l’an dernier. Publishroom publie les auteurs moyennant un forfait de base à 480 euros (composition, maquette, couverture et diffusion numérique), complété de divers services à la demande. "Nous employons six personnes, nous avons réalisé l’an dernier 310 000 euros de chiffre d’affaires. Nous serons à l’équilibre à 450 000 euros", précise Sabrina Grimaldi. H. H.