Dernière relecture. Rendez-vous à la rentrée ! pic.twitter.com/JUP2DXsg8C
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) August 1, 2021
Mais, comme l’avait constaté le quotidien Libération, les activités de la société, enregistrée sous le code NAF des « activités des agences de presse » et domiciliée au 10 rue Lavoisier à Paris (VIIIe), ont été étendues le 16 juillet à « l’édition d’ouvrage ». Le nom de la maison est un clin d’œil à Lucien de Rubempré, personnage de la Comédie humaine de Balzac, ambitieux journaliste qui tente de s’imposer dans le Paris littéraire des années 1820.
Difficile pour l'instant de savoir comment la distribution et la diffusion de l’essai seront assurées. On sait seulement à l’heure actuelle que son titre est provisoire et qu’il devrait être publié le 15 septembre. Un timing parfait pour la diffusion d’un programme politique, comme le fait remarquer Le Point.
Refus de l'Observatoire et d'Albin Michel
Eric Zemmour se tourne vers l’auto-édition, donc, après le refus, d’après Libération, des éditions de l’Observatoire, spécialisées dans les ouvrages politiques. En début d’été, Gilles Haéri, à la tête des éditions Albin Michel, avait d’abord annoncé par voie de communiqué que sa maison ne publierait pas le prochain titre de l’essayiste et journaliste. « Nous avons eu un échange très franc avec Eric Zemmour qui m’a récemment confirmé son intention de s’engager dans la présidentielle et de faire son prochain livre un élément clé de sa candidature », indiquait Gilles Haéri. « Notre décision de renoncer à la publication de ce livre n’a rien d’idéologique. J’ai dit clairement que publier Eric Zemmour essayiste, comme Albin Michel l’a fait par le passé au nom de la liberté d’expression, était légitime. Mais le contexte dans lequel il souhaitait voir paraître ce livre change tout (...)», nous précisait ensuite le patron des éditions Albin Michel.
Deux des derniers essais d’Eric Zemmour, Destin français (2018), et Le suicide français (2014) avaient été édités chez Albin Michel. Les deux sont d’immenses succès de librairies : le premier s’est écoulé à 115 000 exemplaires quand le second frôle les 500 000 exemplaires vendus, d’après les estimations de ventes de GFK.