La conjugaison de l’actualité littéraire, des ponts et des conditions météorologiques a été favorable au marché du livre en mai où il s’inscrit en hausse de 2,5 % en euros courants par rapport à un mois de mai 2012 catastrophique (- 7,5 %). Dans un contexte de retour à une hausse des prix modérée, cette évolution correspond en euros constants à une progression de 2 %.

Ce léger rebond contraste avec l’évolution de l’ensemble du commerce de détail, tous types de produits confondus, dont le tassement (- 0,5 % en euros courants) n’est limité que par l’inflation des dépenses alimentaires.

Sur le marché du livre, ce sont les magasins physiques, et non les librairies en ligne, qui ont soutenu les ventes. L’activité croît de 5 % dans les librairies de 1er niveau et les hypermarchés et de 3 % dans le 2e niveau. Les soubresauts qui touchent le circuit des grandes surfaces culturelles limitent sa croissance à 1 %. Surtout, pour la première fois, et malgré d’importantes disparités selon les acteurs, la vente à distance enregistre les moins bons résultats avec une activité stable en euros courants.

Sur douze mois glissants, le reflux du secteur s’atténue, les ventes ne reculant plus que de 0,5 %.