La vingt-septième édition du Salon du livre de Turin, qui avait lieu du 8 au 12 mai dans les bâtiments des anciennes usines Fiat du Lingotto, a été un véritable succès. Avec plus de 340 000 visiteurs (chiffre provisoire), la fréquentation a battu tous les records.
Ce succès est à mettre en regard de l'évolution du marché du livre italien qui, lui, continue de dégringoler, avec en 2013 un chiffre d’affaires en recul de 6,2 %, correspondant à une perte de 2,3 millions d’exemplaires vendus, et un nombre de lecteurs qui s’effrite encore (- 3 %).
Les centaines de rendez-vous – débats, présentations, lectures, etc. – ont été littéralement pris d’assaut par un public attentif et enthousiaste, qui a apprécié l’ambitieuse thématique choisie comme fil conducteur des cinq journées : le Bien, dans toutes ses implications philosophiques, éthiques, historiques, littéraires et scientifiques. Cette année, pour la première fois, la manifestation s'accompagnait également d'un "Salon off", avec plus de 500 rendez-vous un peu partout dans la ville.
Une fois de plus, le salon de Turin a confirmé que, même dans un contexte de crise, il existe toujours un public très actif de lecteurs. D’ailleurs la manifestation a été l’occasion de présenter les très nombreuses initiatives qui, partout dans la péninsule italienne, défendent avec beaucoup de créativité et beaucoup d’efforts la diffusion de la lecture. Les résultats sont parfois surprenants, surtout dans le domaine de la littérature jeunesse, seul secteur de l’édition italienne encore en progression.
A la fin du salon, les éditeurs étaient aussi très satisfaits de leurs ventes, en nette progression par rapport à l’année dernière, même si presque tous se disent préoccupés par une crise qui, hors du salon, continue d’affecter sensiblement leur comptes. Pour cela ils demandent un engagement plus soutenu de la part de l’Etat.
Satisfaction également du côté de l’International Book Forum, qui, grâce à la présence de centaines d’agents et d’éditeurs du monde entier, a confirmé l’importance incontournable du volet professionnel du rendez-vous turinois.
Cette année, l’invité d’honneur était pour la première fois le Vatican, ce qui a permis de mettre en valeur l’édition religieuse qui, grâce surtout à la popularité du nouveau Pape François, connait un essor assez inespéré. Dans la conférence de presse finale, Ernesto Ferrero, le directeur du Salon en fin de mandat, s’est déclaré très satisfait de cette édition 2014 et a annoncé qu’en 2015 l’invité d’honneur sera l’Allemagne.
Ce succès est à mettre en regard de l'évolution du marché du livre italien qui, lui, continue de dégringoler, avec en 2013 un chiffre d’affaires en recul de 6,2 %, correspondant à une perte de 2,3 millions d’exemplaires vendus, et un nombre de lecteurs qui s’effrite encore (- 3 %).
Les centaines de rendez-vous – débats, présentations, lectures, etc. – ont été littéralement pris d’assaut par un public attentif et enthousiaste, qui a apprécié l’ambitieuse thématique choisie comme fil conducteur des cinq journées : le Bien, dans toutes ses implications philosophiques, éthiques, historiques, littéraires et scientifiques. Cette année, pour la première fois, la manifestation s'accompagnait également d'un "Salon off", avec plus de 500 rendez-vous un peu partout dans la ville.
Une fois de plus, le salon de Turin a confirmé que, même dans un contexte de crise, il existe toujours un public très actif de lecteurs. D’ailleurs la manifestation a été l’occasion de présenter les très nombreuses initiatives qui, partout dans la péninsule italienne, défendent avec beaucoup de créativité et beaucoup d’efforts la diffusion de la lecture. Les résultats sont parfois surprenants, surtout dans le domaine de la littérature jeunesse, seul secteur de l’édition italienne encore en progression.
A la fin du salon, les éditeurs étaient aussi très satisfaits de leurs ventes, en nette progression par rapport à l’année dernière, même si presque tous se disent préoccupés par une crise qui, hors du salon, continue d’affecter sensiblement leur comptes. Pour cela ils demandent un engagement plus soutenu de la part de l’Etat.
Satisfaction également du côté de l’International Book Forum, qui, grâce à la présence de centaines d’agents et d’éditeurs du monde entier, a confirmé l’importance incontournable du volet professionnel du rendez-vous turinois.
Cette année, l’invité d’honneur était pour la première fois le Vatican, ce qui a permis de mettre en valeur l’édition religieuse qui, grâce surtout à la popularité du nouveau Pape François, connait un essor assez inespéré. Dans la conférence de presse finale, Ernesto Ferrero, le directeur du Salon en fin de mandat, s’est déclaré très satisfait de cette édition 2014 et a annoncé qu’en 2015 l’invité d’honneur sera l’Allemagne.
