Livres Hebdo : Vous prêtez-vous facilement à la séance de dédicaces ?
Albert Algoud : Oui, ça peut être sympa. Sauf dans le cas où, comme hier, chez Albin Michel, vous signez à côté d’Amélie Nothomb. Elle ne supporte pas les flash et la cohue. Et difficile de rivaliser à côté d’elle. Du coup, on a pu signer que quelques 20 ou 30 livres en une heure.
LH : Appréciez-vous passer au salon du livre ?
AG : On ne peut pas dire que ce soit un calvaire. On discute, on boit du champagne toute la journée … Il y a pire !
Pascal Fioretto : C’est la plus grande librairie du monde. Je trouve toujours ça étourdissant tous ces bouquins. Et puis on fait des rencontres inspirées : des amis, des confrères, ... des escrocs !
LH : Pardon ?
AG : Oui, des éditeurs qui nous doivent des à-valoir.
PF : On rencontre aussi des journalistes. De nombreux médias sont présents sur le salon. Et pas n’importe lesquels. On sent qu’il sont rôdés sur le sujet. En plus, on a la chance que notre bouquin [Le pacte secret] s'est très bien vendu. La rencontre avec le public est vraiment sympathique. On a aussi la chance de faire la promotion à deux. Comme on ne se déteste pas, c’est un vrai 'plus'.
LH : Quel est votre record de dédicaces ?
AG : Je crois que c’était 200 dans un petit village, pour le Pacte Secret. Le plus faible c’était dans une Fnac, dont je tairai le nom. On a signé deux livres !
LH : Quel est votre salon littéraire préféré ?
AG et PF (en choeur) : Celui de Brive-la-Gaillarde.
AG : Il y a énormément de monde et en même temps un côté très amical.
PF : Et puis tu as une maison pas très loin...