Née le 13 juillet 1927 à Nice sous le nom de Simone Jacob, elle est issue d’une famille juive dont elle est la cadette. Le 30 mars 1944, deux jours après avoir passé son baccalauréat, Simone Veil est arrêtée suite à un contrôle dans la rue et déportée au camp de Drancy puis d’Auschwitz-Birkenau, avant d’être transférée à Brobek avec sa mère et sa sœur.
Déportation
Elle revient sur cette enfance marquée par l’horreur des camps de concentration dans son autobiographie Une vie (Stock, 2007, réédité en poche au Livre de poche l’année suivante).
Après la guerre, Simone Veil choisit la magistrature. Ministre de la Santé de Giscard d’Estaing, elle porte le projet de loi pour la légalisation de l’avortement en 1974. Son discours prononcé devant une Assemblée nationale qui ne compte alors que 9 femmes pour 481 hommes est édité chez Stock en 2004, sous le titre Les hommes aussi s’en souviennent: discours du 26 novembre 1974.
Une éternelle rebelle
Première présidente du Parlement européen, membre du conseil constitutionnel, élue à l’Académie française en 2008, Simone Veil s’est retirée de la vie politique en 2013 après la mort de sa sœur.
Son parcours continue toutefois d’inspirer de nombreux auteurs, notamment Michel Sazarin qui signe, en 1987 chez Robert Laffont, Une Femme Simone Veil, ou Laurent Pfaadt, auteur, en 2011 chez City, de Simone Veil, une passion française. L’année suivante, Jocelyne Sauvard publie, à l’Archipel, la biographie Simone Veil: la force de la conviction. Sarah Briand signe le dernier ouvrage consacré à l’ancienne ministre: Simone, éternelle rebelle (Fayard, 2015).
Le dernier ouvrage de Simone Veil, Mes combats, est paru le 12 octobre 2016 chez Bayard, préfacé par Robert Badinter. Il regroupe ses grands discours sur l’Europe, les droits des femmes ou la mémoire de la Shoah.
Une bibliographie des ouvrages de et sur Simone Veil et son action est téléchargeable ici.