La Librairie de Paris, à Saint-Etienne, a profité de l’été pour remodeler ses 950 m2 d’espace de vente. Visible depuis le 1er septembre, la réorganisation, qui n’aura épargné que la presse et qui s’est opérée sous la houlette de l’architecte Pierre-Yves Gimenez, a débuté par la salle la plus récente.
Créée en 2012 et abritant de magnifiques voûtes, elle a troqué ses linéaires en tourisme pour accueillir la littérature. Logée dans un nouveau mobilier, qui s’étend jusqu’aux vitrines, la fiction adulte est ainsi visible de la rue et bénéficie de nombreuses tables de présentation. "La littérature reste un rayon fort et surtout très riche en fonds", souligne Alexandra Charroin-Spangenberg, qui a repris avec Rémi Boute la Librairie de Paris en décembre 2016.
A l’arrière de cette "salle des voûtes" se déploient deux pôles : l’un rassemble le polar, la science-fiction, la BD et le rayon ados et jeunes adultes ; l’autre forme avec les beaux-arts et les sciences humaines un "coin plutôt cosy", assure la codirectrice. Laissée pour le moment dans son état, la partie plus ancienne du magasin abrite la jeunesse et les ouvrages pratiques.
Doublé d’un changement complet de l’éclairage, ce réaménagement aura coûté 65 000 euros, financés par la librairie, et contribue, selon Alexandra Charroin-Spangenberg, à la progression du CA constatée depuis que la Fnac a quitté le centre-ville. Cécile Charonnat
