«Web, applis, livres, jeux, e-mail, Facebook et plus encore»: voici comment Amazon présente sa toute nouvelle tablette, la Kindle Fire. Elle permet de consulter ses mails, d'aller sur Facebook, Twitter, Gmail, d'accéder au calendrier, à ses contacts et à son courrier, et à «plus de 22 millions de livres, magazines et chansons, des dizaines de milliers d'applications et jeux populaires». Il est aussi possible de regarder des films et programmes TV.

Le magasin en ligne veut s'imposer dans la catégorie des tablettes 7 pouces, face à Apple (avec son tout nouveau iPad mini) et Google (avec la Google Nexus 7). Amazon propose en outre des prix compétitifs: la Kindle Fire coûte 159 euros et la Kindle Fire HD 199 euros. Pour contrer la concurrence, Amazon a aussi opté pour la publicité, avec la mise en valeur de ses liseuses et ses tablettes dans un spot TV d'une minute.

Perte de 274 millions de $

La sortie de cette tablette intervient dans un contexte difficile pour Amazon, qui a publié des résultats trimestriels décevants: le site accuse une perte de 274 millions de dollars (contre un bénéfice de 63 millions de dollars un an plus tôt). Le chiffre d'affaires a également déçu avec une progression de «seulement» 27% à 13,8 milliards de dollars. Le dernier trimestre devrait aussi être en dessous des attentes, malgré la reprise de la croissance aux USA.

Jeff Bezos, PDG et fondateur d'Amazon, s'est tout de même voulu rassurant: «Notre approche marche, le Kindle Fire HD à 199 dollars est notre article le plus vendu dans le monde», a-t-il commenté.

La nouvelle tablette vedette, qui aurait attiré 250000 précommandes en cinq jours, est désormais disponible sur le site d'Amazon et dans les magasins Darty. Les autres enseignes qui ont annoncé la distribution de ces tablettes (Casino, Virgin et Auchan) n'ont encore rien annoncé sur leurs sites.

A noter que la liseuse d'Amazon, la Kindle paperwhite, est actuellement en précommande sur le site à 129 euros, et sera livrée à compter du 10 décembre.